Maris en colères, Air Max amants déçus, c’est le type de public des sites de "revenge porn". Kevin Bollaert, un Californien, proposait de les venger avec son site où sont publiées des photos intimes de leur ex-compagne.
Plus de 10 000 photos
Un site qui fonctionne bien puisqu’en trois ans, plus de 10 000 photos de femmes, profondément traumatisées, ont été publiées, accompagnées de l’identité et des coordonnées des personnes photographiées. "Depuis que c’est arrivé, c’est une spirale infernale. Tn Pas Cher Je suis sans-domicile à cause de ça, j’ai perdu ma famille, mes amis", témoigne une victime de "revenge porn".
Un système de chantage mis au point
Il avait été arrêté en 2013, alors qu’il avait mis au point un système de chantage envers les victimes, qui pouvaient retirer leurs photos moyennant 250 euros. Il aurait ainsi récolté plus de 10 000 euros. Une pratique qui n’est pas du goût de la justice américaine, qui l’a condamné à 18 ans de prison au terme d’un procès où 21 victimes ont témoigné.
En France, un an de prison et 45 000 € d'amende
En France, la publication d'une photo intime sans le consentement de la personne photographiée est interdit et punit Nike Tn par la loi d'un an de prison et 45 000 euros d'amende.
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