Une évaluation du niveau des élèves sera TN
Pas Cher introduite en CE2 pour identifier leurs difficultés dans la maîtrise du français. Les syndicats d'enseignants sont partagés.
«Il n'y a pas d'accès possible à la culture, au jugement, si on ne maîtrise pas le français», martelait le 21 janvier le président de la République lors de ses vœux à l'Éducation. Au lendemain des attentats, la «maîtrise de la langue française» s'est imposée comme un «axe prioritaire». «La citoyenneté à l'école, c'est contribuer au sentiment d'appartenance à la communauté nationale, qui passe d'abord par notre langue commune, le français», expliquait le 13 janvier la ministre de l'Éducation.
Jeudi, Najat Vallaud-Belkacem a annoncé la couleur. Elle prévoit une évaluation des élèves en CE2 pour identifier les difficultés. Des «outils d'évaluation standardisés» seront ainsi mis à disposition, a promis la ministre qui annonce aussi que la recherche sera «mise au service de l'amélioration de l'acquisition du langage dès la petite enfance». Sac a main Les élèves nouvellement arrivés en France et ne maîtrisant pas la langue bénéficieront, eux, de dispositifs d'inclusion scolaire.
C'est donc, enfin, le retour tant attendu aux «fondamentaux»? «Chiche, M. le Président, on ose!» lance Jean-Rémi Girard, au Snalc. «Un renforcement de l'enseignement du français. Oui! Mille fois oui! Qu'on arrête de le dire, et qu'on le fasse, une bonne fois pour toutes! poursuit-il. Que les professeurs des écoles ne soient plus considérés comme des hommes et femmes-orchestres à qui l'on demande de jouer 20 instruments en simultané: aujourd'hui l'anglais en CP, généralement sans formation, Nike
Requin demain le code informatique?»
Perplexité à l'Unsa
Du côté de l'Unsa, en revanche, c'est la perplexité qui domine. «Avec cette évaluation annoncée en CE2, on tombe du ciel. Personne n'a été consulté.
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