samedi 24 janvier 2015

Centrafrique : l'otage française «va bien»

Selon un proche du religieux également TN Pas Cher retenus en captivité au côté de l'humanitaire française, les deux otages seraient «bien traités», malgré des conditions de détention «difficiles».
France Info a pu joindre vendredi un proche du religieux centrafricain enlevé avec la Française Thérèse Priest lundi à Bangui par des miliciens chrétiens. Celui-ci, qui dit être entré en contact avec les ravisseurs, affirment que les deux otages «vont bien» et que «les négociations se poursuivent». «Les conditions de détention sont difficiles, mais les otages sont bien traités, précise l'homme interrogé par la radio. Hier (jeudi, ndlr), ils ont pu recevoir de l'eau et de la nourriture». Paris qui connaît la localisation des deux captifs n'envisage pas pour l'heure de recours à la force. Mgr Dieudonné Nzapalainga, l'homme mandaté par la France pour négocier leur libération, est à la manoeuvre.
Jeudi, le fils de l'humanitaire, Nike TN Florent Priest, s'était exprimé sur l'antenne d'Europe 1. Il y confiait tout son désarroi: «Maman partait là-bas pour faire du bien aux gens, rien d'autre, rien de plus». Missionnée par l'ONG médicale catholique CODIS (Coordination Diocésaine de la Santé), Thérèse Priest devait rester deux semaines dans cette terre d'Afrique enclavée entre le Cameroun et le Sud Soudan.
Le fils de la sexagénaire a décrit une femme qui donne «tout ce qu'elle a». Émus par la souffrance des Centrafricains enlisés dans un conflit interreligieux depuis fin 2013, les Priest, père et mère, ont fait de ce pays la cause d'une vie. «Nous avons été retournés par ce pays (...) Nous ne pouvions pas rester les bras croisés», a déclaré mercredi le père de famille, Armand Priest. Le couple décide donc de créer une Tn Nike association d'entraide en 2005. Imohoro, c'est le nom qu'ils lui donnent.

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