mercredi 3 juin 2015

le nouveau Premier ministre avait reu une délégation dans son bureau de ministre de l’Intérieur

Lentilles. Pourtant, jusqu'à hier après-midi, Manuel Valls pensait avoir ferré les écologistes. Dès le matin, le nouveau Premier ministre avait reu une délégation dans son bureau de ministre de l'Intérieur. A Emmanuelle Cosse, et aux trois chefs parlementaires (Barbara Pompili et Franois de Rugy pour l'Assemblée, Jean-Vincent Placé pour le Sénat), Valls propose un grand ministère de l'Ecologie et de l'Energie, plus de justice sociale, de décentralisation et une dose de proportionnelle. Une proposition alléchante qui n'aura finalement pas permis de les convaincre. <strong>tn requin louis vuitton</strong> Sans les Verts, c'est le cur de l'alliance sur laquelle les socialistes et Hollande ont construit leur retour au pouvoir qui se fracture (lire ci-dessus). Cette décision de retrait et le départ de Duflot fragilisent considérablement le chef de l'Etat. C'est avec elle qu'il dealait, appréciant son sens des rapports de force et sa capacité à tenir son parti, tout comme sa capacité à faire monter les enchères avant d'entrer en négociation. La non-participation des Verts révèle aussi une erreur d'analyse du Président sur sa ministre et son mouvement : On peut leur faire avaler n'importe quoi puisque la seule chose qu'ils veulent, c'est rester au gouvernement, affirmait il y a peu un proche du Président. 
 
Lorsqu'en milieu de semaine dernière Duflot fait fuiter qu'elle quittera le gouvernement si Valls le dirige, Hollande pense <a href="http://www.achetertnairmax.com/"><strong>Nike TN</strong></a> encore à un coup de bluff d'une ministre en négociation pour un très gros portefeuille : L'intérêt politique des Verts, c'est de rester, confiait un collaborateur du Président. Ils sont plus forts à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les socialistes, comme certains de mes amis écolos, avaient la certitude que Cécile céderait pour un plat de lentilles, glisse un proche de l'ex-ministre du Logement. Dans l'entourage de Duflot, on fait savoir que pour la garder, l'exécutif était prêt à lui donner n'importe quel ministère, avec n'importe quel périmètre. Refus en bloc de l'intéressée. Samedi dernier, dans son tête-à-tête élyséen avec Hollande, l'ex-chef d'EE-LV lui explique alors qu'elle souhaite rester ministre sur la base d'un accord politique et y met trois conditions : un changement de cap, une transition énergétique comme axe fort <a href="http://www.tnshoplol.com/"><strong>Nike Tn Pas Cher</strong></a> et une cohérence dans l'équipe gouvernementale. 
 
Amputation. Valls à Matignon, fait-elle savoir à Hollande, ce n'est pas un problème de personne mais de fond. Quand même… En vingt-deuxmois de gouvernement Ayrault, le passif de Duflot et Canfin avec Valls est lourd : déclarations sur les Roms, politiques migratoires, critiques de la réforme pénale version Taubira, abandon du récépissé sur les contrles d'identité, droit de vote des étrangers… Une partie du cur idéologique des écologistes. 
 
Malgré cette amputation de la majorité, certains socialistes voient dans ce départ de Duflot sa première faute politique. Elle surinterprète [la victoire écologiste à] Grenoble, elle veut en faire une stratégie gagnante pour les régionales en2015. Tactiquement, a va échouer, prévoit un parlementaire PS. Mais avec des municipales réussies (plus <a href="http://www.toutson.com/"><strong>TN Requin</strong></a> de 11%), des européennes qui se profilent, un Hollande qui prend Valls et un Mélenchon cantonné très à gauche, l'espace politique Vert s'annonce grand ouvert. 

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