Il n'a pas évoqué le sujet sensible des réparations. Fran?ois Hollande s'est arrêté, mardi 12 mai en Ha?ti, dernière étape de sa tournée marathon aux Cara?bes qui l'a vu visiter six ?les en quatre jours. En prenant bien soin de ne pas rééditer la bévue commise quarante-huit heures plus t?t à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, dans son discours d'inauguration Cheap Jordan Shoes du Mémorial ACTe, le centre consacré à l'histoire de l'esclavage et de la traite. Evoquant l'indemnisation à hauteur de 150 millions de francs-or exigée par la monarchie fran nike air max tn requin junioraise, sous Charles X, à la jeune République ha?tienne, indépendante depuis une vingtaine d'années, pour dédommager les propriétaires d'esclaves devenus libres, le chef de l'Etat avait alors évoqué une ? dette que certains ont appelé ran?on d'indépendance et qui, à n'en pas douter, compromit l'avenir du pays ?. ? Quand je viendrai à Ha?ti, j'acquitterai à mon tour la dette que nous avons ?, avait-il ajouté. ? Argent oui, morale non ? Une formulation ambigu? qui avait suscité nombre de faux espoirs dans le pays, sur un sujet hautement sensible, alors que le président se situait pour sa part dans la perspective d'une ? dette morale ?. S'il a trébuché en montant à la Nike Air Jordans tribune, M. Hollande, à Port-au-Prince, n'est donc pas sorti des chemins balisés, afin de s'éviter ce qui localement avait été per?u comme une gaffe d'envergure. Après avoir Nike TN déposé une gerbe au pied de la statue de Toussaint Louverture, meneur de la révolte des esclaves qui aboutit à la déclaration d'indépendance de 1804, il s'est exprimé sur la place Nike TN du Champ-de-Mars fermée à la population, devant un public trié sur le volet. Un peu plus loin, plusieurs groupes de manifestants, soigneusement tenus à l'écart, réclamaient à grands cris ? restitutions ? et ? réparations ?, ou encore affichaient une pancarte indiquant leurs exigences : ? Argent oui, morale non ?.
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