vendredi 22 mai 2015

tn requin orange le futur nom de l’UMP est examiné ce vendredi par la justice

Avant d'être soumis au vote des militants la semaine prochaine, le futur nom de l'UMP est examiné ce vendredi par la justice. La justice doit statuer, ce vendredi, sur la demande de ?cessation immédiate? de l'usage du nom ?les Républicains? par Nicolas Sarkozy et ses supporteurs. Présenté par un collectif d'avocat, ce recours devait être examiné en urgence avant que soit commis ?l'irréparable? : les 28 et 29 mai, les adhérents de l'UMP vont ratifier par leur vote le changement tn requin orange de nom. L'assignation vise également l'agence de communication Aubert Storch, qui a cru pouvoir déposer la marque Les Républicains? et son logo à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Au siège de l'UMP, rue de Vaugirard, on se dit ?parfaitement serein?. Cette procédure ?bancale? ne serait inspirée que par ?la pure jalousie?. L'ampleur de la contestation a plut?t achevé de convaincre Sarkozy que son idée était excellente : ?Quand ?a fait mal, ils devraient pas crier si fort, car ?a me donne des idées?, blaguait-il le 22 avril, le visage illuminé par un énorme sourire carnassier. De nombreux intellectuels, pas nécessairement de gauche, ont vivement protesté. Cette levée de boucliers n'a pas été sans effets. S'ils persistent à se poser en gardiens de la République, certains sarkozystes commencent à reconna?tre tn requin pas cher taille 35 qu'ils n'ont pas le monopole de ce r?le. Distinctive. Emmenés par l'avocat toulousain Christophe Lèguevaques, les requérants estiment qu'en choisissant cette appellation, Nicolas Sarkozy a ?délibérément créé un trouble civil, social et politique?. Plus de 20 000 personnes ont soutenu ?l'action en nullité? en signant la pétition ?Nous sommes les Républicains?. C'est notamment le cas de l'ancien ministre socialiste Jean-Louis Bianco et de plusieurs partis qui utilisent les mots ?république? ou ?républicains?, à l'image du Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement. De simples citoyens se sont associés à cette démarche. ?Utiliser les républicains pour qualifier les membres d'un parti revient à me voler un droit?, fait valoir l'un d'eux. Il se revendique anti-UMP mais refuse d'être traité ?d'antirépublicain?. nike air rift.comSelon Christophe Lèguevaques, la dénomination les Républicains peut être contestée au nom du droit des marques. Comme toute entreprise, l'UMP ne peut pas ?attribuer à ses produits ou services des qualités essentielles? pouvant être revendiquées par des concurrents. Il cite, à ce propos, un arrêt de la cour d'appel de Douai jugeant que ?la revendication d'exclusivités […] ne peut être admise si de telles assertions aboutissent, par un dénigrement indirect, à dépouiller les concurrents des mêmes vertus?. Pour l'avocat, cette jurisprudence est tout à fait transposable aux partis politiques. Ne sont-ils pas, eux aussi, en concurrence dans la compétition électorale et dans la collecte de fonds ? En termes juridiques, les requérants font valoir que la marque les Républicains? n'est pas assez ?distinctive? puisqu'elle désigne les Tn Nike partisans d'un régime politique qui est le régime constitutionnel tous les Fran?ais. Là encore, la jurisprudence existe. N'a-t-on pas vu un juge prononcer la nullité de la marque Crème de gruyère au motif qu'elle était insuffisamment distinctive ? Mais c'est surtout la tentative de s'approprier le monopole de la dénomination qui est combattue devant la justice. En devenant les Républicains, l'UMP s'opposerait ?de manière déloyale aux Fran?ais qui ne seraient pas membres de ce parti?. Dans un premier temps, Sarkozy et ses lieutenants ont effectivement soutenu qu'ils étaient les seuls républicains. ?Les socialistes sont d'abord socialistes et ensuite républicains. Nous, nous sommes républicains avant d'être gaullistes, libéraux et centristes?, affirmait ainsi l'ancien chef de l'Etat à Nice, le 22 avril. De son c?té, le secrétaire air max 90 soldes homme,nike air max pas cher chine,acheter nike air max 97 national de l'UMP Geoffroy Didier soutenait que la droite était la seule gardienne de la république, puis que le PS avait cédé ?au communautarisme? et le FN ?au nationalisme?. Zélés. En toute logique, le défenseur le plus acharné du monopole républicain de la droite aura été Olivier Aubert, le directeur de l'agence qui a déposé la marque les Républicains? à l'Inpi. Dans une audacieuse contribution publiée le 28 avril par l'Opinion, il soutient que la gauche n'aurait eu de cesse, depuis 1789, ?d'envoyer la République dans le fossé? (en instaurant la terreur jacobine et en votant les pleins pouvoirs à Pétain…) C'est ainsi qu'à trop vouloir démontrer que la droite serait les Républicains, les sarkozystes les plus zélés s'engouffrent dans le révisionnisme. Cela n'a pas échappé à l'ancien chef de l'Etat qui a d? calmer ses troupes Nike Tn Pas Cher le 16 mai, près de Montpellier. ?Nous mettons le rétablissement des valeurs de la République au-dessus de tout […], cela ne veut pas dire que nous sommes les seuls républicains?, a-t-il précisé. Au dernier recensement, la future ex-UMP comptait 213 000 adhérents. Encore assez loin de rassembler tous les républicains de France.


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