mercredi 6 mai 2015

Je ne vois rien dans cette loi qui puisse porter atteinte à nos libertés fondamentales

«Air Max 90 Parler de surveillance généralisée est un mensonge !» – Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur.

«Le mot «liberticide» est très largement excessif. Je ne vois rien dans cette loi qui puisse porter atteinte à nos libertés fondamentales.» – Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes.

«Nous n'utilisons pas ces outils de surveillance massive.» – Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère et président de la Commission des lois de l'Assemblée. 

Les «contre»

«Clairement, la vie privée, et donc les libertés sont atteintes.» – Pouria Amirshahi, député PS des Français établis hors de France.

«Le projet de loi est potentiellement liberticide.» – Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef.

«Air Max 90 Homme Le projet de loi pose de vrais problèmes en matière de séparation des pouvoirs et de contrôle.» – Stephan Ramoin, PDG de Gandi.net, hébergeur.

«Le projet de loi relatif au renseignement n'est pas adapté aux libertés publiques et à la sécurité du pays.» – Jean-Marie Delarue, président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.

«La France autorise la surveillance de masse pour la prévention du terrorisme sans contrôle judiciaire ni recours effectif pour les victimes de surveillance.» – Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.

«Ce n'est pas en grossissant la taille de la botte de foin que l'on trouve mieux l'aiguille.» – Isabelle Attard, députée apparentée écologiste du Calvados.

«Je veux être certain que les services de police et de renseignement ne procèdent pas du contrôle qui relève du contrôle politique.» – Hervé Morin, président du Nouveau Centre et député de l'Eure.

«On va inverser la méthode. La nouvelle logique sera celle de l'entonnoir. C'est dangereux.» – Pierre-Olivier Sur, avocat, bâtonnier du barreau de Paris.

«Le projet de loi ouvre la voie à la généralisation de méthodes intrusives, hors du contrôle des juges judiciaires, pourtant garants des libertés individuelles dans notre pays.» – Marc Trévidic, juge antiterroriste.

«Le texte crée un climat social dangereux au sein duquel chacun pourra être considéré comme un potentiel suspect.» – Nils Muiznieks, commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe

«Nous sommes nombreux à avoir des doutes sur la pleine constitutionnalité du texte, principalement en matière de respect des libertés individuelles.» – Laure de la Raudière, députée UMP d'Eure-et-Loir, qui espère avec Pierre Lellouche, député UMP de Paris, la saisine parlementaire du Conseil constitutionnel sur ce texte.

«Le contrôle institué par le projet est plus symbolique que réel compte tenu de la masse des surveillances entreprises.» – Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine.

«Face aux menaces, il y a deux options majeures : le renforcement de la démocratie ou le renforcement d'un système sécuritaire. Le gouvernement a choisi la deuxième voie.» – Sergio Coronado, député EELV représentant les Français établis hors de France.

«Si l'on autorise des formes renouvelées de surveillance il faut des formes renouvelées de contrôle.» – Isabelle Falque-Pierrotin, conseillère d'Etat et présidente de la Cnil.

«La capacité d'intrusion de ce texte est énorme. Notre vie ne sera plus la même avant et après.» – Alain Marsaud, député UMP représentant les Français établis hors de France et ancien juge antiterroriste.

«Ma plus grande crainte est que des personnes comme vous et moi, qui n'ont pas à être surveillées, le soient et subissent des atteintes à leur vie privée.» – Lionel Tardy, député UMP de Haute-Savoie.

«Nike Tuned Donner un cadre légal au renseignement doit apporter en compensation des garanties pour les libertés.» – Jacques Toubon, défenseur des droits.

«Ce texte va très loin dans les pouvoirs confiés à la police.» – Laurence Blisson, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature.


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